Investisseur immobilier : libre et éco-responsable selon Adrien Hardy

Témoignages
Adrien Hardy

L’investisseur immobilier peut vivre la vie de ses rêves selon Adrien Hardy. L’auteur de Financer ses rêves d’aventures grâce à l’immobilier raconte à COOLOC comment ses investissements lui permettent de vivre la vie qu’il s’est choisie.

 

Devenir investisseur immobilier… sans connaissance préalable

COOLOC : Dans votre livre, vous racontez comment on peut devenir investisseur immobilier, même sans avoir de grandes connaissances dans ce domaine ?

Adrien Hardy : Dès qu’il s’agit d’immobilier, beaucoup de gens reconnaissent qu’ils ont entendu dire que c’était intéressant. Mais ils ne comprennent pas comment cela fonctionne.

J’ai voulu, avec ce livre, montrer de façon imagée comment devenir investisseur immobilier permet de se libérer du temps et apporte une liberté financière.

La première partie de mon livre consiste à expliquer comment investir dans l’immobilier. La seconde partie raconte comment, grâce à mes propres investissements, je suis parti en voyage autour du monde. Je voulais vivre des expériences atypiques et écoresponsables plus proche des populations locales. Je voulais en apprendre plus sur le monde qui nous entoure. J’ai pu soigner des animaux sauvages au Guatemala, apprendre un art martial méditatif dans un temple bouddhiste avec des moines. Je voulais en tirer des leçons sur l’évolution du monde et notamment tout ce qui touche au développement durable.

Il ne s’agit donc pas d’un guide sur l’investissement immobilier. Je l’ai conçu comme un livre de développement personnel. Je voulais inspirer les lecteurs, leur permettre d’imaginer de nouveaux modes de vie ou de réaliser leurs rêves de liberté.

 

Facile de devenir investisseur immobilier ?

COOLOC : On entend dire que les investissements immobiliers sont faciles. Mais est-ce si facile de se lancer surtout la première fois ?

Adrien Hardy : Théoriquement, l’investissement est assez simple. Or les gens manquent de motivation … ou de temps. Il n’y a pas de secret. Pour réussir son investissement immobilier, il faut y consacrer du temps, s’organiser, se déplacer, faire des visites. Avec Blue Green Capital, je propose un accompagnement adapté aux besoins. Il peut prendre la forme de conseils pour que les personnes réalisent tranquillement leurs investissements. Ou alors, nous les accompagnons de façon personnalisée, avec mon équipe, à chaque étape.

 

Se lancer dans l’investissement locatif

COOLOC : Vous-même, comment avez-vous commencé ?

Adrien Hardy : À partir de 2013, et pendant plus de 6 ans, j’ai travaillé dans une société de gestion en immobilier. Je m’étais rendu compte, par mon travail, que l’immobilier permet de se créer une sécurité financière et une liberté réelles. À force de baigner dans l’immobilier à titre professionnel, je trouvais dommage de ne pas le faire à titre personnel. J’ai fini par me lancer en 2016.

 

COOLOC : Quel a été votre premier investissement ?

Adrien Hardy : Dès le début, c’était un investissement locatif. J’aime apporter de la valeur aux biens. Je cherchais à investir dans des biens nécessitant des travaux pour les mettre à mon goût. Au début, j’ai commencé à prospecter en 2014-2015 à Paris, dans le quartier des Batignolles qui était en rénovation.

Finalement, le premier bien que j’ai acheté était une co-location à Saint-Denis. C’est un quartier porteur avec les transports du grand Paris qui vont se développer, les Jeux Olympiques de 2024… J’ai donc rénové un bien destiné à de jeunes actifs ou des étudiants. À Saint-Denis, il y a une université, mais aussi de nombreux sièges d’entreprises qui s’y sont implantés. La colocation pouvait donc intéresser aussi bien de jeunes actifs que des étudiants. Depuis, j’ai réalisé d’autres investissements : des co-locations, un local commercial en location saisonnière …. J’aime le côté architectural. J’essaie toujours d’apporter de la valeur et c’est ce que je recommande aux futurs investisseurs.

 

L’investissement immobilier… éco-responsable ?

COOLOC : Les investisseurs immobiliers sont-ils déconnectés de l’environnement ou sont-ils devenus éco-responsables ?

Adrien Hardy : Les investisseurs immobiliers se sentent de plus en plus concernés par l’environnement. Les critères sociaux et environnementaux prennent de plus en de place dans les décisions d’investissements.

De mon côté, je suis attentif à ces aspects lorsque je réalise un investissement. Et j’encourage les investisseurs à prendre en compte les aspects environnementaux.

Il est souvent question de développement durable sous l’angle écologique. Mais il ne faut pas oublier les critères sociaux, et ceux liés à l’utilisateur : les projets immobiliers sont-ils accessibles et adaptés aux publics en situation de handicap ou à mobilité réduite ?  Sont-ils accessibles en transport en commun ou par tout transport alternatif à la voiture individuelle ? Quid de la consommation d’énergie et d’eau ? De la réduction et de la valorisation des déchets ? Comment les promoteurs limitent-ils l’impact écologique de la construction ? S’il s’agit de réhabilitation de bâtiment, comment les réhabiliter, leur donner un second usage respectant les enjeux environnementaux et sociaux ?

J’encourage donc les investisseurs que j’accompagne à réaliser des opérations ayant le label ISR (investissement socialement responsable).

Ce sont d’ailleurs des sujets qui m’intéressent. Je suis ingénieur en urbanisme et les questions de relations entre urbanisme et écologie me passionnent.

 

Un immobilier à la baisse ?

COOLOC : Quelles sont les tendances à venir sur le marché immobilier selon vous ?

Adrien Hardy : D’un point de vue macro, il est toujours difficile de se prononcer de façon certaine. Au niveau global, je pense que les pays touristiques subiront l’impact le plus lourd. Paris en revanche sera moins touché, en raison de l’attrait des JO en 2024, le développement des transports du grand Paris et du Brexit. Paris garde une position attractive.

L’immobilier reste une valeur refuge, plus stable et moins volatile que la bourse. Il y a donc toujours un décalage des prix. J’aurais tendance à dire que le ralentissement des prix se fera progressivement. Il devrait atteindre son niveau le plus bas vers mai 2021. La correction attendue des prix devrait aller de 5 à 15%

A l’étranger, Lisbonne et certaines villes touristiques risquent d’avoir une correction des prix importantes car elles ont souffert de la crise du tourisme. Il y aura des opportunités à saisir, par exemple à Barcelone. Mais ces villes mettront peut-être aussi plus de temps à repartir. C’est donc un investissement plus risqué. Mais cela reste le jeu de l’immobilier. S’il y a de bonnes opportunités à saisir, cela signifie qu’il existe – aussi- un risque.

En France, certaines villes de province restent attractives pour un investisseur immobilier. Celles qui peuvent souffrir davantage sont les villes moyennes. Le gouvernement a préservé le pouvoir d’achat d’une partie des ménages, mais certains d’entre eux risquent d’être en difficulté. Le besoin en logement sociaux pourrait donc augmenter.

En termes de logement, la co-location, le coliving, avec la mutualisation des prix et des charges se révéleront certainement des solutions plus intéressantes pour ceux qui cherchent à garder de l’espace et une qualité de vie, en dépit de revenus moins importants.

 

Pour tout savoir sur les tendances de la co-location, consultez la rubrique “Témoignages” du blog de COOLOC. Et inscrivez-vous à la newsletter pour ne rien rater de l’actualité de la co-location !

Crédit photo : Adrien Hardy / Blue Green Capital