Kezako : « La musique, un lien pour être ensemble »
La puissance de la musique pour être ensemble, c’est le moteur de l’artiste Kezako qui vient de sortir un nouvel album Instant.
Kezako, personne ne l’a jamais vu, mais tout le monde – toutes générations confondues – se retrouve sur sa musique, aux influences de house et de pop synthétique des années 80.
La musique pour être ensemble
COOLOC : Votre nouvel album s’intitule Instant. Pourquoi ce titre ?
KEZAKO : Je voulais un titre qui reflète l’idée de prendre du plaisir, d’être dans le moment présent. Je pense que c’est cela l’idée. Je cherchais également un titre qui fonctionnait en français et en anglais. Je suis français mais les quelques paroles qu’il y a dans les chansons sont en anglais. Je trouvais aussi important un mot qui fonctionne dans les deux langues.
COOLOC : Dans votre clip Endless, on voit des gens très différents (âge, style…) danser ensemble. Est-ce cela que vous voulez susciter ?
KEZAKO : Les gens dansent ensemble, les yeux fermés, pour se laisser envahir par la musique.
Même si je ne fais pas une musique de boîte de nuit, je fais une musique qui veut lier les gens. Pour moi il est assez naturel de faire une musique qui permet à des gens venus de partout de danser ensemble. L’idée, c’est le partage et le plaisir. C’est aussi pour cela qu’autour du personnage de noix de coco, Kezako, il y a une imagerie ensoleillée. C’est cool, festif, dans le partage. C’est ce qui m’intéresse !
Quand cela fonctionne, la toute-puissance de la musique pour lier les gens est magique. Il n’y a pas d’autres arts ayant des effets aussi immédiats : vous pouvez aller au cinéma, voir une exposition avec d’autres personnes, ce ne sera pas aussi fort. La musique est l’art le plus direct pour permettre de faire le lien entre les gens.
La musique comme moment de partage
COOLOC : Faire le lien entre les gens est donc nécessaire aujourd’hui ?
KEZAKO : Ce qui me fait de la peine c’est de voir que les gens n’arrivent plus à se lier. Il est fondamental d’accepter l’autre, les autres, de pouvoir se côtoyer dans la vie en général. Mais aujourd’hui, on le voit dans la rue, c’est clair : les gens ne s’aiment pas.
Tout ce qui peut permettre d’accepter l’autre, tout ce qui permet de cohabiter ou de vivre en interagissant avec les autres de façon plus humaine, empathique, moins agressive ou méfiante que dans le monde d’aujourd’hui, cela me touche.
COOLOC : C’est ce que vous faites vous-même à travers la musique ?
KEZAKO : Pour moi, la musique c’est le partage, je préfère écouter de la musique avec des gens, en dansant ou pas. J’en écoute seul, mais c’est encore mieux quand c’est un partage. J’adore être DJ dans les soirées, faire des fêtes. La musique est un vecteur sous-employé de bonheur et d’ondes positives. Et tout le monde est concerné.
Chez moi, la musique est une passion globale : j’adore en écouter, j’en joue aussi puisque je suis batteur à l’origine et DJ. J’aime en créer, en composer. Mais par dessus tout, j’adore faire partager et en écouter avec des gens.
« Être avec les gens que j’aime »
COOLOC : Dans le clip Endless, on voit un couple de personnes âgées qui dansent en fermant les yeux. Comment vous voyez-vous à leur âge ?
KEZAKO : Je m’imagine bien dans une grande maison avec les gens que j’aime dans un univers ouvert aux autres. Cela me fait assez envie.
Je l’imagine comme un lieu où les gens sont libres et ensemble. Un endroit sympa où chacun peut se consacrer aux activités qu’il aime et qu’il est encore capable de faire. C’est ma vision idéale de la retraite : être libres et ensemble.
Ecoutez le dernier album de Kezako, Instant
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Crédit photo : Kezako