Partage de logement : tout pour réussir votre projet de co-location
Réussir son projet de co-location, c’est se poser les bonnes questions et vérifier une multitude de points en amont de la décision de partager un logement. Nos conseils.
Co-location = appartement : méfiez-vous des coups de coeur
On aime tous avoir des coups de coeur, mais il n’est pas toujours recommandé de « s’emballer » ! Surtout si vous projetez de vous installer en co-location.
Certains critères ne changent pas, comme la localisation du bien ou la proximité des transports et des commerces. La configuration du bien recherché doit cependant être adapté à la vie en co-location.
N’hésitez pas à anticiper et à intégrer certaines attentes dans votre recherche d’appartement, en vous rappelant que ce dernier doit répondre à des critères spécifiques à votre future co-location.
- Une surface de vie bien répartie. Vérifiez que chaque chambre offre une surface de vie identique afin de respecter une certaine équité.
- Des espaces communs assez grands. De même, une micro salle-de-bain, tout comme une cuisine exiguë ou mal équipée (plus il y a de plaques de cuisson, mieux c’est) pourraient vite poser des problèmes de vie commune.
- La tenue d’un budget. Enfin, prenez le temps de calculer toutes les dépenses à engager chaque mois (charges, loyer, budget commun) lié à la co-location trouvée. Cela vous évitera de vous retrouver dans le rouge en fin de mois (voire avant).
Co-locataires : le piège de l’erreur de casting
Le choix du ou des co-locataires est trop souvent négligé, soit par manque de temps (dans l’urgence de remplacer une personne sur le départ par exemple), soit par peur que l’exercice se transforme rapidement en entretien d’embauche.
Pourtant, bien choisir son co-locataire est primordial pour la pérennité de votre projet de vie commune. N’occultez pas cette étape dans votre recherche : prenez le temps nécessaire pour bien connaître les personnes avec lesquelles vous vous apprêtez à cohabiter.
- Qui sont-ils ? N’hésitez pas à leur poser des questions sur leur style de vie, leurs petites habitudes casanières, leurs goûts musicaux, ou encore leurs préférences alimentaires, mais aussi leur vision de la vie en communauté.
- Que font-ils ? Pensez également à aborder la question de l’activité professionnelle et des revenus afin d’estimer la solvabilité de chacun.
- Un doute ? Accordez-vous le luxe de dire non si vous avez le moindre doute. Mieux vaut passer à côté d’une opportunité de co-location que de vous embarquer dans une aventure périlleuse.
Contrat de bail, assurance habitation, désignation d’un mandataire : ne négligez pas la paperasse
Ça y est, vous avez trouvé la co-location de vos rêves ? Et dans l’euphorie, vous vous sentez prêt à signer (presque) n’importe quoi, surtout quand c’est écrit en tout petit et dans un langage tout droit sorti d’un guide juridique ?
- Ne vous emballez pas. Dites-vous que toute cette paperasse est aussi importante qu’un contrat d’embauche (ou de mariage, même si a priori on en change moins souvent) à parapher et signer.
- Prenez votre temps. Prenez le temps d’étudier le contrat de bail, qu’il soit individuel ou collectif (attention à la clause de solidarité et aux conditions de récupération de votre caution). Sur le sujet, consultez également notre article “Contrat de co-location : zoom sur la clause de solidarité”.
- Soyez prudent. Assurez-vous que l’assurance habitation mentionne le nom de l’ensemble des co-locataires afin d’éviter que la compagnie refuse de vous dédommager sous prétexte que le préjudice a été commis par une personne n’apparaissant pas sur le contrat d’assurance. Notez qu’il est également possible pour chaque co-locataire de souscrire à une assurance habitation individuelle. Idéalement, mieux vaut que chaque contrat soit fait auprès de la même assurance afin de faciliter les procédures en cas de sinistre.
- Organisez-vous. Enfin, faites rédiger un règlement intérieur signé par tous les co-locataires. Il permet de cadrer les droits et devoirs de chacun au sein de la co-location (entretien des pièces communes, répartition des dépenses, fréquence des réceptions…).
- Elisez un « délégué de co-location ». Dernier point important, il est vivement recommandé de désigner un mandataire parmi les co-locataires. Ce dernier sera une sorte de juge de paix en cas de tensions au sein de la co-location, notamment sur tout ce qui touche au respect du règlement intérieur. C’est également lui qui jouera le rôle de porte-parole avec le bailleur.
Pour tout savoir sur les aspects réglementaires de la co-location, consultez la rubrique “Juridique” du blog de COOLOC. Et inscrivez-vous à notre newsletter pour ne rien rater de l’actualité de la co-location.
Crédit photo : COOLOC