“Ca ne sert à rien de faire de grandes performances si on ne les partage pas”, Kévin Mayer

Le partage : une valeur chère à COOLOC. Partager permet de soulager la peine, d’améliorer son bien-être (c’est prouvé scientifiquement) mais aussi de battre des records du monde.
“Ca ne sert à rien de faire de grandes performances si on ne les partage pas” dit Kevin Mayer, juste après avoir battu le record du monde le 16 septembre dernier à Talence. Le nom de Kevin Mayer ne vous dit peut-être rien, à moins que vous ne soyez féru de décathlon.
Ce jeune homme de 26 ans vient de rentrer dans l’histoire du sport en général et du décathlon en particulier, rien de moins.
Comme son nom l’indique, le décathlon compte 10 épreuves sportives : quatre courses (100 m, 400 m, 110 m haies et 1 500 m), trois sauts (longueur, hauteur et perche), trois lancers (poids, disque et javelot).
Chaque épreuve rapporte un certain nombre de points selon un barème officiel et la somme de ces points détermine le classement final. Jusqu’à ce fameux jour de septembre, le maximum était de 9 045 points, détenu depuis 6 ans par l’américain Ashton Eaton, qui avait amélioré sa marque de six petits points en août 2 015. Bref, Kevin Mayer avait beau être champion du monde en 2 017, vice-champion olympique 2 016, Ashton Eaton le surpassait toujours.
Un record à partager
Et le 16 septembre dernier, à l’issue des deux jours d’épreuves réglementaires, le résultat tombe : Kevin remporte le décathlon avec … 9 126 points ! Non seulement il rentre dans le club très fermé des décathloniens ayant dépassé les 9 000 points – ils ne sont que 3 au monde avec Roman Sebrle en 2 001 et Ashton Eaton – mais il est surtout le premier athlète à franchir la barre de 9 100 points.
Un record qu’il dédie à ses proches et à son entourage et qu’il partage avec ceux toujours présents dans les pires moments – en août dernier à Berlin, à peine un mois avant son exploit, Kevin avait abandonné les championnats d’Europe après trois échecs au saut en longueur – comme dans les moments d’exception.
“J’ai été entouré toute ma vie, je l’ai été (à Talence). Sans ces personnes, je ne pourrais pas y arriver. Mon plaisir, c’est ça, c’est de partager avec tout le monde” explique Kevin Mayer.
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Crédits photo : Stéphane Kempinaire @stephanekempinaire